1er janvier 2017
APC sur temps d’accueil : Les réponses à vos questions
APC sur temps
d’accueil :
Les réponses
à vos questions
Chaque
jour les enseignants « offrent » 20
minutes de leur
temps qui ne sont jamais décomptées. Il
s’agit des 10 minutes d’accueil au début
de chaque ½ journée.
Dans
plusieurs départements les enseignants utilisent
déjà (parfois depuis plusieurs années)
ces 10 minutes pour mettre en place des APC.
Cette modalité de mise en œuvre des
APC permet de ne pas faire 36 heures d’APC
« en plus » du temps que nous passons
déjà à l’école.
Comment
faire ?
Le
SNUipp-FSU67 a mis à disposition des équipes un
modèle de « fiche action » (maternelle
et élémentaire), conforme aux axes
académiques du projet d’école.
Cette
fiche action doit être présentée en
conseil des maîtres et être
intégrée, comme avenant, au projet
d’école.
Une
information à destination des parents
d’élèves est à faire lors du
prochain conseil d’école.
Pour
le détail du «
mode opératoire »,
rendez-vous sur notre site : http://67.snuipp.fr/spip.php ?article2430
Qui se
lance ?
Chaque
enseignant peut s’engager individuellement, avec
l’un ou l’autre de ses collègues ou avec
toute l’équipe. Dans une
même école les enseignants pourront faire les APC
« comme avant » ou suivre la consigne du
SNUipp-FSU67.
Il
y a, dès à présent, des
écoles qui suivent notre consigne dans les 20
circonscriptions du Bas-Rhin.
Que peut
faire l’IEN ?
Les
textes sont clairs. L’organisation et la mise en
œuvre des APC sont du ressort du Conseil des
maîtres et donc des enseignants de
l’école. Si le
texte réglementaire régissant les APC mentionne
bien la validation par l’IEN, celle-ci doit s’entendre dans le sens
juridique du terme. En effet,
l’Ien ne peut pas valider une mise en œuvre qui viendrait
contredire la circulaire. Nous ne
contestons pas ce point.
Toutefois,
le refus de validation doit être motivé et
indiquer en quoi le mode opératoire viendrait en
contradiction avec la circulaire régissant les APC. Un
refus de validation qui ne serait pas motivé par une entorse
au texte est sans objet et sera nul et non avenu.
La
circulaire n’impose à aucun moment de placer les
APC après la classe.
Le
mode opératoire que nous proposons respecte en tous points
les textes réglementaires. Nous en
voulons pour preuve qu’il est mis en œuvre à Paris
et dans d’autres départements depuis 2014 !
En
cas de « pressions » de votre IEN, informez-nous de
suite afin que nous contactions l’IA-dasen pour
régler la situation.
Que
risque-t-on ?
Rien !
Les
enseignants et le SNUipp-FSU 67 ne boycottent pas les APC. Les
enseignants accomplissent l’intégralité
de leurs obligations de service et ne s’exposent donc pas
à un « service non fait ».
Notre
consigne respecte en tous points les préconisations de la
circulaire régissant les APC :
-
Ce sont des activités à caractère
pédagogique
-
Elles se font en dehors des 24 heures de classe
-
Elles concernent un groupe restreint
d’élèves.
-
Elles proposent des activités prévues par le
projet d’école (Fiche action APC, voir notre mode
opératoire)
Il
n’appartient pas à l’IEN de juger du
bien-fondé de l’organisation des APC…
à condition de suivre
notre « mode opératoire ».
Cette
modalité de mise en œuvre a
été présentée à
l’IA-Dasen du Bas-Rhin lors d’une audience le 25
novembre 2016. L’Inspectrice
d’Académie a pris acte de notre consigne et
n’a émis aucune réserve
d’ordre règlementaire.
Ensemble,
nous pouvons regagner, un tant soit peu, la maitrise de notre temps de
travail !
Vous
êtes à présent convaincu-e ? Alors,
à vous de vous lancer !
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