SNUipp-FSU 67 du Bas-Rhin

Fort de ces résultats, le collectif national RASED a exposé les demandes suivantes :

• Cadrage national :

les résultats montrent de grandes disparités dans l’organisation de la formation selon les départements et/ou académies ainsi que l’absence de mesure des besoins. Le temps de formation est insuffisant. Un bilan s’avère nécessaire afin de mettre en œuvre des éléments de cadrage garantissant une meilleure équité. Nous avons rappelé l’importance du travail auprès des élèves selon des modalités choisies par les enseignant-es.

• Différenciation des parcours RASED :

Peu ou pas de temps est consacré à la spécialisation de chaque parcours (aide à dominante relationnelle, aide à dominante pédagogique). Nos collègues expriment une grande inquiétude sur la possible disparition des métiers. La formation doit permettre de mieux identifier les deux formes d’aide.

• Mouvements départementaux :

nous avons rappelé notre exigence d’une véritable adéquation entre poste et certification dans le cadre des mouvements départementaux. Aucune indifférenciation ne doit être possible. Nous avons souligné la méconnaissance ou une interprétation divergente de la réglementation dans les DSDEN.

• Tuteurs

o Temps : le temps dévolu au tutorat est trop faible pour la très grande majorité des répondants.

o Missions et formation : la définition du tutorat et les missions dévolues aux tuteurs varient considérablement d’un département à l’autre. En outre, les tuteurs se questionnent sur la place de la transmission de leurs savoirs d’expérience dans le contexte du CAPPEI.

o Indemnisation : les indemnités ne sont pas encore versées et les personnels ne sont parfois même pas informés sur ces indemnités.

• Formateurs :

ils n’ont pas été consultés lors de la conception des maquettes de formation, ne permettant pas une vision globale de la formation par tous. D’une manière plus générale aucun temps n’est dévolu à la concertation entre les tuteurs et les formateurs.

• Stages MFIN :

Le droit d’accès de ces modules aux personnes certifiées CAPPEI en 2018 implique que le nombre de places soit augmenté en conséquence, afin que les personnels puissent encore y avoir accès dans le cadre de la formation continue.

Le ministère s’est engagé à faire un bilan de la formation CAPPEI dans le cadre d’un groupe de travail auquel seront associées les organisations syndicales.