La plateforme “J’ALERTE” a été mise en ligne afin que le vécu quotidien des personnels soit connu, entendu et que des solutions soient trouvées. De nombreux témoignages montrent un quotidien difficile, des conditions de travail loin d’être satisfaisantes, une exaspération forte.

Ces alertes ont déjà débouché sur l’annulation de 1059 suppressions de postes. Un choix politique qui montre que la mobilisation initiée par la FSU-SNUipp commence à porter ses fruits. Ce premier pas reste néanmoins insuffisant, c’est pour cela que l’intersyndicale FSU-CGT-Sud Education-FO appelle à la grève le 1er février prochain.

Ensemble nous voulons être entendu·es !

Tous les témoignages sont ici...

Les témoignages du Bas-Rhin...

Témoignage	Réponse de l’Administration…
On nous demande de différencier, d’inclure tous les enfants. Comment faire quand ils sont plus de 25 dans la classe et 1/4 voir 1/3 a des besoins particuliers. On estime que l’école doit tout faire ,même ce qui relève de l’ education parentale. Les enfants ne sont plus les mêmes que ce soit en ville ou à la campagne. Trop d’écrans tue leur intelligence ou du moins l’endort.	Moins d’élèves par classe. Redéfinir le rôle d’enseignant, nous ne devons pas remplacer les parents.
23 élèves dans un triple niveaux, c’est trop !	Aucune
Non remplacée, les élèves de notre collègue sont répartis dans les différentes classes de CP dedoublées. Chaque classe est composée, depuis plusieurs mois, de 17 à 19 élèves. Les « classes à 12 » à 15 dès le début de l’année et l’ajout de ces élèves répartis, ne permettent pas de travailler dans les conditions voulues. Cela représente un îlot en plus, soit un groupe de travail en plus, moins de temps pour chaque élève, plus de préparation de cahiers…	« Pas de remplaçant pour les classes dédoublées »
La limitation des effectifs en classe de CP-CE1 nous conduit cette année et sûrement l’année prochaine à faire des classes de doubles niveaux à 23 élèves. Cela impose un rythme et une autonomie de travail, dont une bonne moitié de nos élèves ne sont pas capables et ce rythme s’ajoute à l’alternance déjà complexe pour certain des cours en bilingue. J’ai l’impression de n’avoir plus le temps de faire correctement mon travail.	aucune
Effectifs déjà très chargés, augmentés par la répartition des élèves des classes dont les enseignants ne sont pas remplacés, dans les classes restantes. On se retrouve à 33 dans des classes de maternelle.	Un remplaçant pour deux jours a été annoncé. Mais les absences de longue durée resteront non remplacées.
J’ai effectué des remplacements cette année dans des classes à plus de 30 élèves, dont des élèves en situation de handicap sans aucun AESH et des élèves de la classe ITEP, sans parler du double niveau de la classe (Cm1/cm2)..	Réduire les effectifs de classe pour pouvoir accompagner plus personnellement chacun des élèves et mettre en place le personnel adéquat pour accompagner les élèves en situation de handicap
Je suis actuellement en maternelle REP+ avec 27 élèves. Parmi ces enfants plus de 12 ne parlent pas un mot de français. Ils ont d’énormes difficultés à entrer dans les apprentissages. Comment faire avec un tel effectif pour les faire progresser ? Ce n’est juste pas possible …	Aucune
Il serait temps qu’on n’ait plus à s’inquiéter de savoir si il y aura ou non un remplaçant.	aucune
En moyenne section, ma classe de 28 élèves est surchargée. Il est extrêmement difficile de répondre aux besoins de chaque élève. L’inclusion y est problématique, car étant très jeunes, les enfants neuro-atypiques n’ont pas encore de dossier mdph ou de diagnostique établi. Je gère la sécurité et les apprentissages pour le gros de ma classe, mais différencier pour les enfants très avancés ou ceux qui sont différents est une charge de travail que je ne parviens pas à assumer.	Mon cas est banal, les classes sont très souvent surchargées.
pas de témoignage	pas de témoignage
Beaucoup de collègues absentes (malades, grippes et covid) non remplacées, donc surcharge pour les autres avec refus assumé de la hiérarchie de remplacer en classe dédoublées, qui ont déjà commencé l’année à 15 au lieu des 12 maximum annoncés en fanfare dans les médias à la rentrée… Elles et ils se retrouvent avec jusqu’à 23/24 élèves dont des inclusions Ulis difficiles (pas assez d’AESH), élèves allophones et élèves en difficultés (d’où le principe des classes dédoublées au départ… Pas assez d’AESH, le salaire étant honteux et irrespectueux de leur boulot, d’autant qu’il est souvent effectué par des femmes seules avec enfants, creusant encore les inégalités hommes/femmes ! Les cours d’OEPRE sont repoussés depuis septembre fautes de profs et malgré une demande énorme de la part des parents, notamment d’UPE2A qui ont besoin de ces cours de français pour obtenir des papiers pour la préfecture… Nous avons cherché (et trouvé !) des enseignants par nous mêmes mais quand on leur annonce qu’ils seront payés des clopinettes et pas avant le mois de mars, ils fuient (logique). Bref, rien ne fonctionne, on comble toutes les failles au prix de notre santé physique et mentale pour que le bateau ne coule pas et au lieu d’avoir le soutien et le respect de notre hiérarchie, elle se fout de nous en nous balançant une formation sur les « compétences psychosociales » où on nous explique que pour être un bon modèle d’enseignant bienveillant pour les enfants il faut déjà se sentir bien soi-même, avoir une bonne estime de soi et un sentiment de compétence… la blague ! Le tout sur fond de power point illisible, en visio, sans aucune interaction en dehors d’un tableau à remplir à la fin… Ils sont hors-sol ! (Et plusieurs collègues étaient hors d’elles !!!) On pourrait en dire beaucoup encore mais là ça donne déjà une bonne idée de l’état des troupes ! (Et il faudrait VRAIMENT faire sauter cette histoire de journée de carence dans un métier où on se fait tousser dessus toute la journée !)	Un joli mail pour dire en gros « je sais que la situation est difficile dans certaines écoles, merci aux enseignants qui prennent les élèves des collègues, vous êtes solidaires c’est super ! » (j’exagère à peine) Bref, pas de solution, juste un peu de pommade dans le sens du poil pour dire « Je vous ai compris ! » Sans doute aussi la réaction à un début de remontée de fiches SST…
L’inclusion sans moyens et des parents qui se déchargent sur l’école cela suffit. Un enfant en situation de handicap doit avoir un suivi dans un établissement qui lui correspond. Sans suivi, il ne devrait pas y avoir de scolarisation en milieu ordinaire. Les enseignants et les autres élèves ne doivent pas en souffrir	Rien
Enseignante en maternelle, je dénonce les projets d’école qui ne servent à rien. Beaucoup de temps perdu à remplir des tableaux dont on ne sait que faire. On est déjà débordé de travail dans le quotidien. Du coup on se dit qu’il faut écrire dans ces fameux tableaux ce que l’on fait déjà. Où est l’intérêt ?!	Nous sommes livrés à nous-mêmes.
Le MEN nous demande d’accueillir tous les élèves quelque soit leur handicap, leur langue maternelle. Seulement quels sont les aides apportées aux PE en classe ? Dans une école rurale, pas question de RASED, AESH ou UPE2A... Tout repose sur une seule personne, le PE. Quelle reconnaissance financière pour tout ce travail d’individualisation, de recherche,... ? Sans parler de la surcharge de travail du directeur d’école avec tous les dossiers prioritaires !!! Y’en a marre !!!	RAS
Non remplacement qui visiblement ne pose plus trop de problèmes aux parents car quoi qu’il arrive leurs enfants sont accueillis (contrairement à la période Covid où du coup même le syndicat des parents d’élèves étaient montés au créneau) et à notre hiérarchie (pas trop de vagues). Les seuls à subir ce sont les enseignants et surtout de petites écoles. Formation : on n’a plus le choix de nos formations. Tout nous est imposé ! Inclusion : quand plus de place en IME ou ULIS, c’est maintien en maternelle... Salaire : ….	pas de témoignage
Nous n’avons plus le choix de nos animations pédagogiques, c’est insupportable. Chaque école a son plan annuel : évaluation d’école, constellation, plan maternelle,.... Et puis maths et français, après 30 ans de carrière, on sait faire. La mobilisation des deux demi-journées pour PHARE a été la goutte d’eau qui a fait débordée le vase. L’école inclusive, j’y crois mais quand vous avez trois élèves sans AESH alors qu’ils ont une notification, vous n’arrivez pas à faire classe, c’est épuisant, c’est insatisfaisant. Tout est mis en place pour nous empêcher de faire notre travail ""enseigner"". Pour accueillir ces élèves, il faut plus d’AESH, moins d’élèves dans les classes (20 max) et un enseignant spécialisé en plus dans la classe pour adapter la pédagogie au niveau des difficultés de l’élève. Des locaux adaptés avec du matériel adapté. Parce que l’enseignante qui amène la tente de son gamin pour faire un coin isolé, c’est plus possible... L’augmentation de salaire, je l’attends toujours, parce que pour l’instant, la ""revalorisation"" versée n’était même pas un rattrapage de ce que j’ai perdu en pouvoir d’achat les vingts dernières années. Et cette valorisation, c’est la seule manière qui me permettra d’atteindre une pension de 2000euros. Je pensais avoir une chance de passer à la classe exceptionnelle bientôt mais le changement de règle va peut être changer la donne. C’est insupportable, ce changement de règle à tout moment. C’est insécurisant et n’aide pas à se sentir épanouie dans son métier. Surtout que les nouvelles règles (retraite, pacte,...) ont toujours un impact négatif pour nous et plus particulièrement pour les femmes qui se sont arrêtées pour élever leurs enfants.	Les baisses des effectifs en REP et REP+, c’est bien mais cela a été fait au détriment des autres niveaux de classe. Idem pour la généralisation des CP, CE1 à 24. Il n’y a eu aucun moyen donné pour ces demandes ministérielles. Pour les salaires, les sommes allouées ne compensent pas les sommmes perdues pendant 20 ans. Ce sont des primes et ne compteront qu’en partie pour ma pension. Pour la formation, c’est inadmissible, on ne nous donne plus le choix de nos formations et si on veut pouvoir choisir, alors il faut se former pendant les vacances, c’est une honte !
Nous allons droit dans le mur. Nous passons plus de la moitié de notre temps à éduquer et non plus à enseigner. La violence est omni-présente au quotidien. Les classes sont surchargées avec de nombreux élèves à besoins éducatifs particuliers. Tout cela sans moyen. A part faire des réunions et remplir des dossiers, aucune solution n’est proposée et finalement l’enseignant est seul dans sa classe, complètement démuni face à l’ampleur des problèmes à gérer. Il faut des infirmières scolaires, des rééducateurs, des psychologues, des AESH, du personnel remplaçant, etc... bref tout ce qu’on a fait disparaître ces derniers années. Il est urgent d’agir sans cela nous allons encore dégringoler dans les prochaines évaluations internationales.	Aucune
Une formation basée sur l’autoformation : on nous demande de produire les outils, alors qu’on devrait nous les fournir, pas de reconnaissance sociale du fait d’un manque de reconnaissance de notre travail par notre hiérarchie, un salaire qui ne reflète pas les responsabilités que l’on nous impose ni la charge de travail que l’ont assume, un salaire sans heures supp, un salaire avec des primes pour certains et pas pour tous, un salaire avec lequel on paie nos abonnements téléphoniques et internet, nos ordinateurs, imprimantes... des outils de travail que l’on utilise au quotidien et qui sont même dans les protocoles (par exemple,ppms attentat : envoi d’un sms au directeur pour indiquer l’effectif... avec nos téléphones personnels) des demandes de l’ien pour animer une formation, sans aucun élément sur la compensation salariale et le nombre d’heures nécessaires à la préparation... des classes chargées... logique que l’enseignant ait moins de temps à consacrer à tous, d’autant plus si il y a des élèves à besoins particuliers accompagnés par des aesh non formés voir inaptes à leur fonction... tant que les effectifs seront élevés on ne pourra pas faire passer toutes les évalutions pour collecter des statistiques... on ne sera jamais le pays le plus performant en matière d’instruction... même avec la méthode Singapour !	aucune
Nous avons dû accueillir cette année un élève autiste lourd + déficience + troubles de comportement, nous n’y étions pas préparés. J’ai dû rempir une fiche SST tant la situation était dangereuse. Suite à cette fiche, j’ai été contacté par la référente autisme du rectorat et nous avons dû organiser des temps de formation les vendredis soirs après 16 heures pour qu’enseignants et AESH puissent au moins minimiser les risques pendant les temps d’accueil de cet élève.	Mise en lien avec référente autisme après envoi d’une fiche SST
Un tiers de ma classe de petites sections sont des élèves à besoins particuliers dont 3 élèves en situation de handicap avec notifications d AESH individuelles reçues après la rentrée . A ce jour j4ai une AESH deux matinées par semaine pour ces 3 enfants . Le reste du temps mon Atsem et moi nous nous débrouillons comme nous pouvons. La réponse faite aux familles par le PIAL a été « il n’y a plus de budget ». Comment peut-on répondre cela à des familles en souffrance qui se sont pliées à toutes les démarches administratives ? Comment peut-on laisser des élèves qui se mettent en danger ou mettent les autres en danger sans l’aide humaine qui leur a été reconnue comme nécessaire et à laquelle ils ont droit ? Comment peut-on imposer à des enfants de 3 ans de subir toute la matinée des cris et des gestes violents qu’ une enseignante et une atsem ne peuvent gérer à elles deux malgré la meilleure des volontés ? Comment une AESH peut-elle faire le travail de 3 AESH ? Combien de temps vais je tenir dans ces conditions ?	Il n y a plus de budget
C’est beau l’inclusion quand on attend les AESH pendant des mois.	En attente...janvier peut-être ?
j’aimerais vous signaler que dans ma classe de PS et MS, j’ai 3 élèves qui ont eu une notification MDPH : le 1er une AESH mutualisée pour 12H par semaine , le 2ème pour une AESH individuelle 24 h par semaine, le 3 eme pour une AESH individuelle 12h par semaine. Au final, il n’y a qu’une seule AESH 6h par semaine dans ma classe. Comment faire pour travailler correctement dans ces conditions ?	pas de témoignage
Dans notre école de Wasselonne, 7 élèves ont un dossier MDPH pour une inclusion en ULIS, mais la classe d’ULIS est déjà surchargée et ces élèves inclus dans les autres classes sans aides supplémentaires.	Aucune pour l’instant malgré les alertes de la direction relayée par les responsables municipaux.
Nous n’avons plus d’enseignant référent handicap dans notre secteur. L’inspectrice ASH demande aux directeurs dont ce n’est pas le travail d’assurer les ESS urgentes. Les autres ESS n’auront donc pas lieu, sauf si le directeur les prend en charge. 11 élèves sont concernés. Comment l’école inclusive peut-elle fonctionner dans ces conditions dégradées ?	Que le directeur assure certaines ESS et que les parents déposent eux-mêmes les dossiers à la MDPH.
Depuis lundi 20 novembre, mon AESH a démissionné. Elle suivait dans ma classe une enfant autiste de MS avec notification d’AVSi et dans la classe de ma collègue un enfant en maintien GS. A ce jour nous n’avons toujours pas de personnel pour la remplacer, cela devient très (trop) lourd à gérer et, même en se relayant avec mon ATSEM, nous sommes en souffrance, au même titre que cette enfant autiste pour laquelle nous ne sommes pas formées, en pâtissent évidemment aussi mes autres élèves de PS et MS.	pour l’instant aucune réponse
Nous avons plusieurs élèves ayant une notification pour être accompagné d’une AESH et seule une AESH est présente dans l’école pour 3 élèves dans 3 classes différentes. Les autres n’ont pas d’AESH... la situation est très compliquée à gérer !	Pas suffisamment d’AESH
La collègue de petite section a 8 élèves à profil particulier sur une classe de 26. Elle n’a pas d’aide car ce sont des petits et les dossiers mdph ne sont pas encore montés. Elle ne peut pas enseigner tellement ces 8 élèves prennent de la place. Les 18 autres enfants sont totalement lésés	Mettre une séparation dans la classe (comme dans un zoo) et une aesh mutualisee
Il y a de plus en plus de formations obligatoires et non intéressantes. Certaines sont même pas comptées dans le temps de travail qui est déjà sans fin. L’ambiance est compliquée, collègues sous tensions, ambiance tendue, collègues malades, non remplacés, classes surchargées et aucunes reconnaissance de la hiérarchie.	c’est comme cela, il faut faire avec
Les conditions d’exercice de notre fonction deviennent extrêmement difficiles.	Pas d’aesh nommée pour des élèves avec notification AESH individualisée et des besoins lourds ce qui met en péril toute une classe où nous sommes souvent en mode survie et non en train de faire notre travail d’enseignement. Pas de réponse ou alors on mutualise 1 AESH pour 3 voir 4 enfants avec handicap lourd.
Bonjour, j’ai vécu l’an passé une situation très difficile : j’étais convaincue de pouvoir aider des élèves en situation d’inclusion. Hélas, avec la meilleure des volonté, j’ai du renoncer à enseigner les compétences de base au reste de la classe pour pouvoir prendre en charge ces élèves. Ce renoncement m’a fortement éprouvée.	Je n’ai obtenu aucune aide dans l’exercice de mon activité quotidienne. Une équipe de l’EMR, est venue nous former sur notre temps de repas de midi, et grâce à mes collègues, nous avons élaboré des outils, au prix d’un énorme travail supplémentaire. J’étais seule dans ma classe. L’IEN ne s’est pas déplacé. Le RASED a confirmé les difficultés de la situation et pris en charge 1 élève, 1 h par semaine. Le psychomotricien, ne parvenant pas à gérer l’élève difficile, a interrompu les séances, ce qui a ajouté une demie journée de présence de cette élève dans la classe.
En ULIS collège nous avons trop d’élèves (13 ou 14 !) avec des troubles lourds et des difficultés grandissantes : autistes, non lecteurs, troubles du comportement, multi-dys…. Les enseignants ne les incluent pas ou arrêtent car trop difficile pour eux. Nos ULIS tournent à 10 élèves, la coordination est très lourde et souvent à faire en temps réel (appel Sessad, famille…) , problème de taxi, de sortie pédagogique… On est au bord du craquage, je suis PE depuis 21ans, jamais je n’ai été aussi épuisée ( hernie discale, vomissement…) Il est temps de limiter les effectifs et d’avoir des élèves avec un vrai profil ULIS !!!!	L’inspectrice balaie nos plaintes et on n’ose plus trop s’épancher sinon on passe pour des fainéants et des râleurs alors que l’épuisement est réel
Pas d’AESH alors que 2 élèves notifies. Évaluation d’école chrono phase surtout en début d’année	Rien
Enseignante dans une école maternelle de 14 classes, nous accueillons un grand nombre d’élèves en situation de handicap, avec des handicaps lourds. Malgré des notifications mdph pour un accompagnement par des aesh, la majorité d’être eux n’en bénéficie pas, faute de moyens pour en embaucher. (10 notifications dont 6 pour un accompagnement individuel, il n’y a actuellement que deux postes et demi de pourvus).	Aucune amélioration depuis la rentrée, et comme aucun budget permettant le recrutement du personnel manquant n’est prévu, cette situation devrait perdurer toute l’année scolaire. C’est inacceptable d’accueillir ces élèves dans ces conditions, pour eux, leurs camarades de classe, et l’ensemble de l’équipe éducative est mise à rude épreuve.
Je suis enseignant en non pas thérapeute ou éducateur spécialisé. CHACUN SON METIER.	Le mépris répond à nos appels.
L’inclusion des élèves en situation de handicap devient d’année en année de plus en plus problèmatique : – leur nombre devient de plus en plus important – la détection des handicpas s’effectue essentiellement à l’école maternelle et non en amont – de plus en plus d’élèves autistes qui ont des orientations en structures spécialisées mais qui, manque de place, sont scolarisés en milieu ordinaire – les AESH-i sont toujours mutualisées – le niveau de recrutement des AESH est en chute libre, les salaires proposés et le manque de formation initiale l’explique sans doute. – la suppression annoncée des IME va accentuer ces dérives	Le ministre a annoncé une plus grande inclusion scolaire dans les années à venir
Cette année j’ai deux élèves avec une notification itep qui ne sont pas pris en charge par l’itep. Ils sont dans une classe bilingue parce que les parents ne veulent pas admettre leur difficultés. En dehors du travail impossible, j’ai pris des coups de poings et des menaces de mort. Ces élèves sont en souffrance et ne sont pas pris en charge de manière adapté. On me demande l’impossible c’est à dire de gérer un double niveau avec 25 élèves, faire du bilingue et m’occuper de cet élève explosif qui peut insulter ou frapper à tout moment.	l’inspectrice nous a dit de contacter l’Itep.
Nous avons vécu dans notre école une situation d’inclusion catastrophique. 2 ans sans AESH. Une élève d’une grande violence qui empêchait littéralement la classe de fonctionner. Des dizaines de mails d’alerte ont été envoyés à la hiérarchie, qui pour la plupart son restés sans réponse. La seule réponse que nous ayons eue a été de nous autoformer sur des plateformes Internet ... sur notre temps personnel !! Cette classe a été très fortement impactée et a présenté des résultats alarmants aux évaluations CM1 de septembre. Une inclusion totalement ratée pour l’élève elle-même (qui au bout de 3 ans a enfin eu une place en DITEP) et une classe entière en difficulté scolaire !	Au quotidien, aucune solution, aucun soutien. Une équipe EMR a été envoyée après des dizaines de mail d’alerte, et des mois d’attente. Mais pas pour régler la situation en classe, pour des temps de formation, sur notre temps personnel !
Je pense que les classes sont avec des effectifs beaucoup trop nombreux. On n’ arrive pas à s’occuper correctement des enfants qui eux sont de plus en plus difficiles. À titre d’exemple. J’ai dans ma classe cette année. Cinq élèves avec des TDCH… il faut un maximum de 18 élèves par classe.	Aucune
Les IME ferment leurs portes à tour de bras. Et nous enseignants de maternelle accueillons 3 à 4 élèves à besoins particuliers par classe sans accompagnement par un ou une AESH. Les conditions de travail sont également déplorables pour les enseignants handicapés reconnus comme travailleurs handicapés.	Aucune
INCLUSION : on travaille avec de plus en plus d’élèves atteints de troubles du comportement (TDAH ou autisme ou autre) ou d’apprentissage (dys... diverses). On doit s’adapter à eux, faire en sorte qu’ils y arrivent mais sans formation sans aide sans conseil. De moins en moins d’AESH sont présent(e)s pour les aider, on jongle pour que tout le monde se sente bien et progresse. Pas toujours évident. Les classes ULIS acceuillent de plus en plus d’élèves relevant d’IME, il n’y a plus de place pour les élèves dys ou qui ont de grandes difficultés d’apprentissages. C’est lamentable pour tous : les élèves concernés, les AESH, les enseignants, les parents... FORMATION : les formations sont de moins en moins adaptées à notre public. Cela devient du flicage et non une formation. On demande des conseils de professionnels de santé (orthophonistes, psychologues, ...) mais nous n’avons aucune réponse. On doit encore et toujours participer aux mêmes animations pédagogiques sur le français et les maths alors que cela fait 20 ans qu’on enseigne ! Un peu de nouveauté serait vraiment bien !	Aucune
Enseignante en maternelle, je dénonce les réformes continuelles qui déstabilisent et sont inefficaces car non acompagnées et les injonctions contradictoires qui sèment le trouble et sont irréalisables, donc pénibles et anxiogènes.	Aucune. Chaque ministre s’agite en voulant donner l’impression qu’il fait quelque chose.
C’est bien beau de prôner l’inclusion, mais les 3/4 du temps la notification MDPH avec accompagnement AESH ne suit pas.	Donc en classe, un enfant avec handicap, non accompagné, une classe en souffrance (PE et élèves)
Enseignante en maternelle depuis plus de 20 ans j’ai récemment commencé à compter les jours où les élèves de mes collègues absentes non remplacées venaient allourdir mon effectif de classe. L’an dernier j’ai eu 28 jours avec de 3/4 à plus de 12/15 élèves supplémentaires dans ma classe soit l’équivalent d’une période de 7 semaines. Soit 1/5 de l’année. C’est préjudiciable pour mes élèves et pour ceux de mes collègues. Evidemment, l’équipe a mis en place des apprentissages pour ces élèves surnuméraires mais parfois, à 35 ou 40 en classe, les journées ont plutôt ressemblé à de la garderie avec des très longues récréations car nos salles de classes ne sont pas du tout adaptées à accueillir autant de monde. Quel gâchis. Cette année, au bout de 13 semaines de classe, je comptabilise déjà 10 journées avec des élèves en plus soit 2,5 semaines. C’est éprouvant pour les enfants et pour les enseignants qui peinent à faire correctement leur travail. Chaque année je viens en classe alors que je suis aphone (merci à mon Atsem qui grâce au fait que j’ai des petits est dans ma classe toute la journée, elle prend le relais vocalement, tout ça pour éviter de surcharger mes collègues). Cette semaine j’ai travaillé avec un masque FFP2 car covidée (pas trop de symptômes à part une grosse fatigue). Il y avait déjà deux collègues absentes sur 5 classes. Si je n’étais pas venue...je ne sais pas comment la situation aurait été gérée. Résultat, le week-end à dormir et à me dire que j’aurais mieux fait de ne pas venir, le masque FFP2 devant 36 élèves de maternelle c’est usant). Marre de dire aux parents "Merci de garder vos enfants dans la mesure de vos possibilités", d’hésiter à assister aux formations syndicales car pas remplacée...Bref, je me sens maltraitée, parfois usée dans mon métier que pourtant j’aime mais que je n’arrive plus toujours à faire face dans de bonnes conditions.	Un enseignant devant chaque élève", laissez-moi rire, ou plutôt laissez-moi pleurer. Tant dans le primaire qu’au collège. Ma fille en 6ème a perdu un nombre incalculable d’heures depuis la rentrée. Pas de prof de physique (un gentil prof qui a signé le pacte distille occasionnellement quelques heures de physique, merci à lui mais ce n’est pas pérenne).
Pour moi, la source d’inquiétude n°1 actuellement à mes yeux concerne les procédures harcèlement utilisées de manière totalement abusives par les parents et qui créent un climat terrible dans les écoles, avec usage de tous les leviers possibles, des plaintes en gendarmerie parce qu’untel a dit "caca boudin tel jour à telle heure à ma fille" (citation réelle tirée d’un véritable mail de parent à une directrice) contre un enfant de 6 ans à l’usage des médias locaux (on connaît quelqu’un dans tel journal) pour faire pression sur les enseignants ou dénoncer leur inaction. En n°2 je mettrais l’état dans lequel les enfants sont (ils sont de plus en plus insupportables mais c’est avant tout entre eux parce qu’ils ne vont pas bien et qu’ils sont trop nombreux dans cet état ==> à ce niveau c’est l’inverse de l’inclusion qu’il faudrait, il faudrait sortir les élèves qui empêchent des classes entières de travailler et mènent la vie dure aux profs même si ces élèves n’y sont pour rien, les autres non plus !)	Si je vois juste et que ce problème est bien en train de dégénérer, je suis curieux de voir comment l’éducation nationale va réagir mais je miserais un petit billet sur la politique de l’autruche...
Je suis remplaçante dans une circonscription de Strasbourg, depuis la rentrée 2020. Je suis déchargée deux jours pour la FSU-SNUipp, les deux autres jours je remplace ponctuellement dans les écoles REP+ des quartiers de l’Elsau et de la Montagne Verte de Strasbourg et dans 4 communes de l’Eurométropole limitrophes de Strasbourg. Depuis le début de l’année scolaire, même si j’adore mon poste et mon travail, je ne suis plus du tout satisfaite de la manière dont je suis contrainte d’exercer mon métier. En effet, je suis envoyée ponctuellement sur des classes dans lesquelles les enseignant·es sont souvent absent·es depuis quelques jours déjà. J’interviens un jour puis le lendemain, personne n’est prévu pour poursuivre le remplacement... Je ne suis pas deux jours par semaine dans la même classe. J’ai le sentiment d’être envoyée pour ""éteindre le feu"". Les collègues titulaires me laissent parfois des pistes de travail, mais que je ne peux pas suivre... Ben oui, lorsqu’il y a 10 élèves de CM1/CM2 absent·es sur une classe de 24, on hésite à entamer de nouveaux chapitres !! Lorsque les élèves me demandent : ""est-ce qu’on a école demain ?"", je me trouve dans une posture très inconfortable dont n’a jamais connaissance nos différents échelons hiérarchiques. ""Oui, vous avez école, car l’école est obligatoire. Mais non, vous n’avez pas école, car il n’y aura pas de remplacement. Oui, vous pouvez venir, mais vous ne serez pas avec un ou une enseignant·e qui vous fera travailler dans votre niveau de scolarité. Oui, vous pourrez rester à la maison si vos parents peuvent vous garder, cela allègera les classes des autres maîtres et maîtresses de l’école""... Je fais mon travail sérieusement et consciencieusement, mais j’ai parfois l’impression de devoir gérer l’incompétence de celles et ceux qui tiennent les rênes fragiles de l’École Publique... Et ça, ce n’est pas mon rôle d’enseignante...	Rien...
J’ai une élève autiste lourde. Elle ne peut pas entrer dans les apprentissages. Elle doit systématiquement être accompagnée d’une aesh. Elle a reçu une notification mdph à temps complet mais ne peut venir que 3 demi journées par semaine car l’aesh a été « partagée ». Elle a besoin d’être dans un Établissement spécialisé encadrée par des professionnels. Elle est en souffrance à l’école. Une demande de Sessad et d’ime a été faite. En attente de réponse. Et on a annoncé à la maman que même si la réponse est positive il y aura plusieurs années d’attente. Cette élève va rester en souffrance encore longtemps ! C’est inadmissible	Aucune
Dans notre école, le faux plafond s’effrite et s’effondre. Nous avons régulièrement du placo au sol. Les murs sont fissurés, l’eau est régulièrement marron. Nous subissons au moins une fois par semaine des insultes ou actes violents de la part des parents d’élèves. Nous avons été victime d’une agression verbale avec des menaces de mort qui ont été proférées. Notre inspection nous met des bâtons dans les roues pour faire des dossiers d’accident de service et minimise en disant que ce n’est pas grave. Une collègue a été diagnostiqué d’un stress post traumatique, mais notre cas continue d’être minimisé.	Une réponse minimale : une lettre de soutien, une présence un midi de l’inspecteur pour nous dire qu’on devait assurer coûte que coûte l’accueil des enfants alors que nous étions en état de choc.
La conseillère pédagogique m’a inscrite (ainsi que d’autres collègues) à une animation pédagogique sur Gaïa sans nous en informer. Nous avons donc été convoquées à 24h de formation au lieu des 18h auxquelles nous nous étions inscrites. Nous avons dû manifester à plusieurs reprises par écrit le fait que nous ne souhaitions pas participer à la formation N+1 des constellations français. Finalement l’inspectrice de circonscription a pris note de notre choix, tout en nous le reprochant. Dans le dernier mail reçu, elle indique que les CPC modifieront notre inscription mais ça n’a toujours pas été fait depuis le 20 novembre.	L’inspectrice de circonscription, ne pouvant pas nous imposer par écrit une formation, a accédé à notre demande. Elle nous a toutefois bien fait comprendre que nous aurions dû suivre ses directives ""pour améliorer les résultats des élèves"". Les CPC qui devaient appliquer cette décision ne l’ont pas encore fait.
Trop d’enfants avec notification n’ont pas d’AESH... Des classes complètement désorganisées où les apprentissages pour tous les élèves sont difficiles à mettre en place. Des enseignants épuisés.... Inclusion, oui. Mais pas à n’importe quel prix. Des moyens humains d’urgence !!!! Le handicap (lourd de surcroît) ce n’est pas 1 h ou 2h par jour, c’est pendant tout le temps scolaire.	1 Aesh en plus, mais mutualisée.... Cela ne correspond pas aux besoins réels de ces enfants.
Avec l’application de la loi Rhillac, nous subissons des pressions hiérarchiques sans précédent de notre ien via le directeur. Les injonctions pédagogiques (maths et français), l’imposition d’une mutualisation uniformisant les pratiques, l’inscription obligatoire aux formations pédagogiques non voulues et subies, l’infantilisation et le non soutien de la hiérarchie, les demandes incessantes des parents pour la mise en place d’indidualisation et d’adaptation scolaire, le rejet sur l’enseignant des difficultés d’apprentissage des élèves, la precarisation liée à l’inflation, le travail fourni et non reconnu, sont autant de facteurs d’une réelle souffrance au travail.	Aucune
Les revalorisations salariales sont nettement insuffisantes	Trop faible
Je suis en arrêt depuis septembre et j’ai été remplacée jusqu’au 30 Nov. Mais ma remplaçante s’est blessée à son tour et sur les 7 journées restantes (je suis à mi- temps) 1 journée a été remplacée pour le moment et une grande partie des séances natation ont été annulées...	Remplacement ponctuel 1 jour
Directeur d’école et chargé de classe, je travaille en moyenne 59h par semaine, je travaille aussi le soir après avoir quitté mon lieu de travail, je travaille les weekends et pendant mes congés. Je me réveille toutes les nuits et je m’aperçois que je suis entrain de penser au travail... Je gagne 2694€. Quand j’ai signé à l’éducation nationale (corps des instituteurs), on m’a dit que je pourrais profiter de ma retraite à 55 ans (tiens, je devrais être à la retraite depuis 3 mois !), mais désormais, je dois encore enseigner 9 ans de plus... l’État a pris conscience de la nécessité de rendre le métier attractif et fait un effort sur les traitements des jeunes, mais quid des anciens ? Moi, j’en ai gros sur la patate et ai juste l’impression que l’éducation nationale m’a vidé, pressé à sec ... Et qu’il ne vienne pas me parler du Pacte pour arrondir mes fins de mois : je n’ai absolument pas de temps pour des missions supplémentaires...	Le Pacte (Lol)
Un rémunération minable pour un travail essentiel !	Aucune si ce n’est de recruter des contractuels qui ne savent pour la plupart même pas écrire le français correctement. Comment voulez vous élever les niveau des élèves alors même que le niveau des enseignants n’est pas acceptable. A ne pas payer … on n’a plus la qualité nécessaire à ce métier
Le métier que l’institution m’impose aujourd’hui n’a rien à voir avec mes débuts de carrière. Poussée à inventer, créer, fabriquer mes séquences au début, j’ai "innové" (par rapport à ma pratique), découvert, appris tout au long des années avec pour boussole la volonté d’ouvrir mes élèves à la culture, d’essayer de transmettre des savoirs et de leur permettre de s’ouvrir au monde. Aujourd’hui, on m’enjoint de prendre un chronomètre pour mesurer leur vitesse de lecture ! Que ce soit en lecture ou en maths, les prescriptions institutionnelles actuelles produisent des dégâts que nous ne mesurerons que dans quelques années, lorsque plusieurs générations d’élèves des milieux populaires auront été sacrifiés. Ces mesures sont indignes, elles sont imposées par des pressions incessantes sur les collègues qui ne sont pas armées pour contrargumenter. J’ai honte de ce qui se met en place dans l’ignorance totale des familles.	Elle persiste et signe, voire accélère.
Peu de soutien mais beaucoup d’injonctions !	Du dénigrement de notre travail !
L’inclusion avec plusieurs élèves qui ont des notifications pour avoir des aesh mais n’en ont pas /plus de rased avec des élèves en difficulté en hausse permanente / pas de rdv avec les psy scolaires par manque de personnel/ pas de remplaçants quand on est malade ou absent pour enfants malades	aucune
Pas assez d’AESH alors que la demande explose ; des classes plus difficile à gérer et les autres élèves en pâtissent et nous nous fatigons plus vite. On est moins augmenté que les retraités : le bassin de votants est plus important que l’avenir des enfants de la République. Ça n’aide pas au recrutement. La formation pHARe, oui mais elle devrait être incluse dans le temps de formation ou payée en heures supplémentaires. J’en ai marre d’être pressée comme un citron.	Aucune concernant les AESH. On ne rattrape pas le retard de salaire. Certaines formations sont intéressantes et les échanges entre équipes sont bien. J’imagine que cela ne fonctionne que dans les équipes qui tournent bien. Il y a de plus en plus d’heures seules, ça coûte moins cher.
A temps plein, je réalise que je fais plus de 11h par jour sur mon lieu de travail. J’arrive à 7H, je repars à 18h. Le soir j’ai encore 1h30 de corrections sur feuille. J’y retourne le mercredi au moins 2h. J’ai l’impression en plus qu’avec une classe de 28 élèves je ne peux pas m’occuper de chacun. C’est culpabilisant et fatigant.	Aucune, la pression des résultats (évaluations nationales, bilan d’école) est là mais nous n’avons pas d’aide (seules devant nos élèves). Un collègue de CM2 ne corrige rien (pas de cahier du jour), moi je me demande qui a raison.
Pour des raisons personnelles je ne peux travailler à temps complet … le temps partiel sur autorisation me sera refusé … car dans le département il n’est accordé que pour raisons médicales. Je vais devoir démissionner	Aucune
Nous sommes dans un bateau qui prend l’eau !!!!!!	aucune
Enseignante en classe bilingue avec deux classes de doubles niveaux à charge, j’ai tellement de tâches administratives, des reunions avec les parents, conseils des maîtres que je n’ai plus le temps ni l’énergie de faire l’essentiel de mon travail : préparer mes cours, réfléchir aux modalités en prenant compte la diversité de mes élèves, prendre le temps de faire toutes les matières de manière convenable.	Réduction des effectifs, réduction du temps de travail devant les élèves
Ma charge de travail ne cesse d’augmenter entre la classe avec un cours double CP ce1, les injonctions incessantes et inadaptées du ministère souvent à la dernière minute. Des enfants de plus en plus mal élevés avec des besoins importants ou les familles se dérobent. Cela sans parler du manque de temps pour la direction et les décharges non appliquées par manque de remplacement. En 20 ans , je souffre . Je passe plus de 45 h semaine à l’ecole et j ai l’impression de ne jamais faire bien ou assez .	Il faut s adapter et cela sans temps réel de formation. Ou des formations imposées et indaptées (évaluation d’école)
Remplaçante qui est sur des postes fixes pour l’année. Plus aucun remplaçant dans la circonscription . Je vais dans une école où 2 profs sont non remplacés....... les conditions de travail sont dures... classe avec des profs qui n’en peuvent plus.....et les remplaçants continuent comme ils peuvent ....jusqu’à quand ?	Aucune
L’accueil des élèves à l’école (10 min le matin + 10 min l’après-midi) soit 1 heure et 20 min par semaine n’entre pas en compte dans le volume des 27 heures devant élèves ni dans les 108 heures dues par an et n’est donc pas rémunéré, pourtant je suis là dans la cour à surveiller mes élèves et s’il se passe qqc je suis responsable... En tant que professeur des écoles, je suis le prof principal de ma classe et pourtant je ne reçois aucune indemnité comme dans le secondaire. J’ai également des copies et des cahiers à corriger mais là encore aucune indemnité... Les 108 heures annuelles explosent : tous les ans, le nombre d’heures réservées aux concertations, relations avec les parents est atteint dès les vacances de Noël... et pourtant nous recevons encore des parents, faisons encore des réunions après Noël, encore et toujours bénévolement. Sans compter les parents et de plus en plus souvent les élèves qui nous insultent, nous méprisent... La coupe est pleine, trop c’est trop. Sans une réelle revalorisation et une réelle reconnaissance du travail accompli, je ne resterai plus très longtemps à l’Education Nationale. Ma santé passe avant mon boulot !	une revalorisation qui n’en est pas une puisqu’elle ne permet pas de compenser la perte dde pouvoir d’achat que nous subissons depuis des années. Donc AUCUNE.

J'Alerte - les témoignages dans le Bas-Rhin...

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