Le nouveau décret sur les obligations de service et les missions des maîtres formateurs introduit les quotités des décharge de service des PEMF. Le SNUipp-FSU vient d’intervenir auprès de la DGRH (Direction générale des ressources humaines) afin de l’amender. La nouvelle mouture prévoit une décharge entre ¼ et 1/3 du temps de service et un allègement de 2h hebdomadaires sur les 108 heures (dont les APC). Cette évolution, dont le syndicat prend acte, pose le problème de la concertation et du travail en équipe des PEMF. D’autre part, les modalités d’attribution de ces allègements seraient de la décision du recteur en fonction de critères fixés par une circulaire nationale.

Des missions alourdies

Le syndicat réitère sa demande d’une décharge de service d’au moins 1/3 pour tous les maîtres formateurs afin de leur permettre d’assurer l’intégralité de leurs missions et de garantir une harmonisation académique. En effet, les missions des maîtres formateurs se sont alourdies et complexifiées, avec notamment la mise en place d’un tutorat mixte entre formateur de l’Espé et formateur de terrain. Les EMF rencontrent de nombreuses difficultés : des problèmes organisationnels avec des commandes contradictoires concernant leurs interventions et des équivalences horaires différentes entre l’université et l’EN, la charge très lourde que représentent les visites, en particulier celles des contractuels admissibles, déjà titulaires d’un M2, non étudiants à l’Espé, une faiblesse de coordination due à un manque de contact entre formateurs de terrain et formateurs à l’Espé. Si ce nouveau décret acte quelques avancées, telles que l’intervention possible des PEMF dans les modules communs de formation qui réunissent les stagiaires du 1er et du 2nd degré ou la référence au CAFIPEMF, la circulaire ministérielle doit donner un cadre pour empêcher les disparités et les inégalités entre départements. C’est en ce sens que le SNUipp-FSU demande 1/3 de décharge pour tous les EMF.

PEMF : allègement de service...

PEMF : allègement de service...